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2017 un bon millésime ???

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La saison 2017 débute en avance d’une dizaine de jours avec quelques fleurs déjà depuis le 22 Septembre. (record de précocité depuis 2010, devant le 27/09 en 2014). L’année dernière c’est le 15 Octobre que les premières fleurs apparurent, le début d’automne ayant été trèsDSCN9084 sec.

Cette année aussi on a été bien gâté par la sècheresse, mais la 2eme semaine de septembre qui a  été froide et pluvieuse  (2 petits degrés le matin et 50mm de pluie dans la semaine) a déclenché la floraison.

Météo idéale en cette fin septembre, aussi bien pour le cueilleur que pour la fleur : soleil, pas de pluie, et température assez douce.

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On peut constater un bon développement des pistils, longs, gros et bien rouges).DSCN9113

RSCN9116Les limaces ne s’y trompent pas!DSCN5326 en plus de manger les pétales, elles mangent aussi les pistils . grrr !!!

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Saison 2016, Qualité à défaut de quantité

La saison 2016 restera comme une saison à marquer d’une pierre noire pour la culture du Safran en France et principalement chez nous.  Après un hiver 2015/2016 extrêmement doux, ce qui n’a pas permis de contrôleDSCN6914r les populations de ravageurs, la fin du  printemps a été extrêmement pluvieux et notre terre limoneuse qui sied à merveille les années classiques est restée trempée trop longtemps, ce qui a entrainé la pourriture de certain bulbes qui avaient perdu leurs feuilles depuis quelques semaines (le bulbe de  safran perd ses feuilles au printemps pour les retrouver en automne). Pour couronner le tout, s’en est suivi un été et un automne extrêmement sec , la végétation n’a pu reprendre dans de bonnes conditions  .

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Seuls les bulbes les plus gros s’en sont sortis correctement. Bilan 75 %  de fleurs en moins, le bilan en grammes devrait être un peu moins catastrophique car les pistils étaient gros.        (gros bulbes).

DSCN6913Néanmoins la récolte est de qualité (temps sec pendant la floraison) et le prix reste inchangé. Ce safran va rentrer en phase de maturation et sera disponible fin 2017

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Du safran dans les Yvelines

Cultiver du safran « l’épice en or » aux portes de Paris, utopie ?  Non une réalité depuis 2010 à Bazainville dans l’ouest des Yvelines. Au départ 1000 bulbes sont plantés pour une récolte personnelle dans une parcelle de jachère à l’arrière du jardin familial. c’était la première fois que du safran était produit dans les Yvelines !

Puis au fil des années le safran, cultivé sans pesticide, ni engrais ou apport d’aucune sorte, s’est bien adapté au terrain sablo-limoneux qui lui donne un parfum exceptionnel.

En effet il faut plusieurs générations de bulbes de Crocus sativus,  le nom botanique du safran, pour que les caïeux, descendant des cormes plantés au départ, soient parfaitement adaptés aux terrain et climat local.  De plus le safran qui  a besoin des pluies de début d’automne pour fleurir correctement, n’aime pas avoir les pieds dans l’eau, il lui faut donc un terrain riche mais drainant, ce qu’il trouve à Bazainville.

la safranière

la safranière

Maintenant la micro safranière a pris son rythme de croisière et du safran est à vendre occasionnellement sur place ou sur divers sites de vente.

à suivre…

L’automne, le safran et les courges

L’automne n’est pas une saison de repos pour le safranier et cultivateur bio, non seulement les

récoltes d'automne

récoltes d’automne

jours sont plus courts ce qui limite la durée de travail, le temps est en général pluvieux et en plus du safran il faut ramasser les fruits et légumes qui seront consommés cet hiver.

Parmi  les légumes, la courge me tient parti-culièrement à cœur : la Courge avec un grand C. derrière ce nom fourre-tout se cachent des milliers de variétés avec leurs déclinaisons locales mais nous pouvons les regrouper en quelques espèces toutes provenant du Mexique :

  • Cucurbita moschata

ou courge musquée dont les variétés les plus connues sont : ‘Musquée de Provence’  ‘Sucrine du Berry’ ‘Longue de Nice’ et ‘Butternut’. la Musquée de Provence et Butternut ne sont plus à présenter, on les trouve sur tous les étals.

mur de courges

courges séchant au soleil d’automne

De diffusion plus confidentielle, la Longue de Nice à l’avantage de pouvoir être mangée en courgette si cueillie jeune durant l’été. (bien meilleur goût que la courgette maraîchère qui ne contient que de l’eau) Quant à la Sucrine du Berry, c’est à mon goût la reine des courges musquées avec que des qualités, elle est d’une jolie couleur orange foncé, est très goutteuse et sucrée pour une courge, se conserve très bien et se cuisine « à toutes les sauces » de la soupe au gratin en passant par les chutney, gâteaux et autre confitures. toutes ces courges plantés en Mai, se cultivent très bien sans engrais ni pesticide. du fumier bien décomposé facilite une bonne production  si le terrain est pauvre mais ici on n’en a pas besoin. Ces belles Dames ne sont jamais malades et ne demandent pas d’entretien. Il faut juste réussir a les soustraire à l’appétit féroce des escargots les 3 premières semaines après le semis. Elles ont quand même un petit défaut, elle sont coureuses. c’est à dire qu’une courge, dans certains cas, peux faire 8m de long, il faut donc de la place. Personnellement je les palisse sur un grillage pour les contenir dans un espace raisonnable.

  • Curcubita maxima

Comprend la variété ‘Potiron’ dont fait parti le  « potimarron » (nom commercial regroupant plusieurs variétés) ,

panel de courges

potimarron, courge du Pérou, longue de Nice, butternut, courge de Siam, sucrine du Berry….

celui-ci n’a pas eu de mal à remplacer la citrouille  avec son goût prononcé de châtaigne. La variété ‘Uchiki Kuri’ est pour le moment la meilleure que j’ai mangé.

  • Curcubita pepo

Les citrouilles de nos grands-pères, les ‘Patidou’  et patissons, la ‘Courge spaghetti’ et les courgettes.

  • Curcubita ficifolia melenosperma

La courge de Siam, qui ressemble à une pastèque, est plus connue des jardiniers comme porte-greffe des autres cucurbitacées, que courge alimentaire. Cependant cette courge à chair blanche et filandreuse est de plus en plus utilisée en cuisine. On peut en faire de la « confiture de cheveux d’Ange »,  ou en choucroute, et là, c’est un régal.